Après les Appalaches, je me suis lancée cet été sur un autre sentier de randonnée mythique : le Kungsleden, la voie royale qui traverse la Laponie suédoise. Je n’ai malheureusement pas eu le temps de réaliser la totalité du parcours, mais c’était tout de même une magnifique expérience. Sept jours en autonomie dans les grands espaces du Grand Nord, à 250 km au delà du cercle polaire, entre Abisko et Nikkaluokta. Les grands espaces, des paysages à couper le souffle, le calme… toute la beauté de la Laponie.
C’est mon cinquième voyage dans cette région. Après la péninsule de Kola en Russie, le nord de la Finlande en hiver et le nord de la Norvège en été et en hiver, il me manquait la partie suédoise. C’est maintenant chose faite avec cette formidable rando.
Pas d’ours cette fois, mais des rennes et un élan !
Sur le Kungsleden. Les joies du camping sauvage.Fin de journée sur le Kungsleden.Un beau renne de LaponieEn direction du KebnekaisePaysage brumeux du Kungsleden
J’étais l’invitée de Bintily Diallo dans l’émission « C’est la vie ! » sur France bleu jeudi 28 juillet, sur le thème « Voyager seule quand on est une femme ». Merci pour l’accueil à cette belle émission, où nous avons aussi parlé de rando et bien sûr… de l’ours !
« Voyager seule quand on est une femme peut en rebuter plus d’une. Que cela inspire crainte ou enthousiasme, c’est en tous cas une aventure que de plus en plus de femmes tentent aujourd’hui. Bintily Diallo reçoit Katia Astafieff, grande voyageuse, qui donne de précieux conseils pour se lancer. »
Merci Malika pour l’interview paru sur le site de France 3 Grand Est :
« Une fois de plus, Katia livre un récit d’aventures semé de malice et d’humour. La botaniste décrit aussi la nature comme elle sait si bien le faire. Dans ce livre, il y a un regard sur la nature et sur la nature humaine : « On se rend compte qu’on est capable de faire des choses qu’on ne pensait pas faire. Je n’avais pas idée de la difficulté du parcours. J’avais sous-estimé la difficulté d’arpenter les Appalaches. On va au bout de soi-même et on se rend compte que c’est possible. » Katia a aussi rencontré des humains, certains très hospitaliers d’autres un peu moins. Elle voulait voir l’ours. Elle a vu la nature dans toute sa diversité. »